Marie-Josée Jean, Une vision renouvelée pour le centre VOX – Jacques Doyon

[Automne 2011]

Marie-Josée Jean est directrice de VOX, centre de l’image contemporaine depuis 2002, après avoir assumé la direction des 6e et 7e Mois de la Photo à Montréal. Depuis une dizaine d’années, ses recherches portent sur la théorie et la pratique des images et l’art conceptuel. Pour VOX, Marie-Josée Jean a notamment organisé les expositions de John Baldessari, de Bill Vazan, de Marcel Duchamp, de Maria Eichorn et de N.E. Thing Co., de même que Time as Activity et Road Runners. Plusieurs de ces expositions ont circulé en Europe, notamment au Centre d’art Santa Monica de Barcelone, au Nederlands Foto Instituut de Rotterdam, au Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, de même qu’au Neuer Berliner Kunstverein et au Centre d’art contemporain de la Villa Arson, à Nice. Marie-Josée Jean enseigne l’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université Laval à Québec. Elle poursuit actuellement un projet de recherche sur l’histoire des expositions et leur reconstitution.

par Jacques Doyon

Jacques Doyon : Depuis plus d’une dizaine d’années, VOX a mis en place une programmation ambitieuse, mettant l’accent sur les « paradigmes conceptuels » des œuvres et portant un regard analytique sur l’histoire récente ou sur des œuvres précurseurs des pratiques actuelles. Vous vous êtes de plus dotés d’outils et de ressources pour étendre l’impact de vos recherches (publications, site Web documentaire, activités pédagogiques) et avez établi de nombreux partenariats (commissaires invités, coproduction, circulation d’expositions). Le nouveau site et les nouvelles ressources viennent donc à la fois reconnaître ce travail et vous donner les moyens de le déployer pleinement et continûment. Dans son nouvel espace, VOX va plus que doubler ses aires d’exposition et sera doté d’équipements de pointe. C’est en soi un remarquable accomplissement. En même temps, cela représente un défi important pour une petite organisation comme la vôtre. Ma première question porte sur le nouveau statut du centre qui se rapprochera maintenant plutôt de celui d’un centre d’exposition. Comment définirais-tu VOX dans un contexte montréalais essentiellement partagé entre centres d’artistes, musées, galeries universitaires, galeries privées et, plus récemment, fondations privées ?

Marie-Josée Jean : C’est une question qui m’occupe ainsi que mon comité de direction et à laquelle nous réfléchissons depuis un moment déjà. Nos nouvelles installations seront comparables à celles d’un centre d’exposition en effet mais notre manière de faire (d’être), laquelle repose toujours sur l’autogestion, relève bien d’un centre d’artistes. À vrai dire, la question qui nous occupe est plutôt : « Qu’est-ce que nous souhaitons faire dans ce nouveau contexte ? » ce qui, nous le croyons, déterminera ce que nous serons. La question « Qu’est-ce qu’un centre d’artistes ? » – ses fonctions comme entreprise politique et philosophique mais aussi du point de vue de la pratique – anime depuis un certain moment déjà un débat fort intéressant entre différents acteurs du milieu artistique de Vancouver 1. Ce qui m’apparaît fondamental dans ce débat, indépendamment des différentes positions, est le fait que le centre d’artistes s’affirme non seulement comme structure de diffusion ou de production légitime – avec ses vices et ses vertus – mais qu’il demeure un objet de débats en plus de devenir, ce qui me semble hautement intéressant, un objet d’études et de réflexion. Il est en effet devenu un objet de recherche passionnant en grande partie parce qu’il occupe la fonction de laboratoire pour les artistes (et certains commissaires d’exposition) depuis maintenant une quarantaine d’années2 . Les projets qui y ont été réalisés et diffusés suscitent aujourd’hui un intérêt renouvelé pour les artistes et les chercheurs d’une nouvelle génération qui y voient matière à réflexion et à appropriation. Le centre d’artistes a été et demeure un lieu d’expérimentation, de production, de diffusion et, maintenant, il faut le recon­naître, une nouvelle forme d’institution pour les artistes. Il est fondamentalement un lieu ouvert et capable (dans un espace-temps étonnement court) de se transformer, de s’adapter, d’(inter)agir en plus, chose peut-être nouvelle, de se réfléchir. Sera-t-il possible d’élargir cette définition jusqu’à considérer le centre d’artistes comme un lieu de recherche ? Je ne sais pas encore si cette vocation sera acceptée par les pairs. Cette question me préoccupe particulièrement parce que la recherche détermine notre future programmation. Je fais référence ici à une forme de recherche appliquée, effectuée aussi bien par les artistes, par les commissaires d’exposition que par les théoriciens de l’art souhaitant approfondir des enjeux de nature plastique, esthétique, muséologique, institutionnelle, sociale ou théorique. Une recherche qui sera également autoréflexive puisque je compte bien inclure dans ce futur programme d’activités des conférences, des expositions ou des projets qui réfléchiront la recherche comme méthodologie artistique tout comme l’histoire des expositions et des pratiques éphémères incluant, évidemment, celles effectuées dans des contextes autogérés par les artistes. La question du statut de VOX dépendra en grande partie des moyens qui seront mis à notre disposition pour atteindre nos objectifs de développement. Je considère VOX comme une organisation hybride qui se situe entre le centre d’artistes, le centre d’exposition, la galerie universitaire, une institution qui souhaite demeurer près des artistes.

JD : VOX a produit plusieurs projets de circulation d’expositions, avec des partenaires européens notamment, et tu fais toi-même de fréquents séjours à l’étranger. Comment envisages-tu cette interaction du local et de l’international ? Repose-t-elle sur des partenariats privilégiés ? Est-il dans vos plans d’accueillir des expositions produites ailleurs, au Canada ou à l’étranger, ou maintiendrez-vous plutôt le modèle de diffusion des productions artistiques d’ici vers l’étranger ?

M-J J : Je relisais récemment les écrits de Paul-Émile Borduas où il relate notamment quelques-unes de ses expériences sur la scène internationale, à New York et à Paris principalement. À mon très grand étonnement, j’y ai constaté que les difficul­tés rencontrées dans ces années étaient à peu de chose près les mêmes que celles d’aujourd’hui : le Québec a du mal à inscrire sa production d’arts visuels dans les ré­seaux de diffusion internationaux. Pour­quoi ? demandait déjà Borduas en 1956, alors que « les problèmes dont l’on tente la solution sont aussi les mêmes, à peu de chose près. La recherche y est suffisamment collective pour affronter la confron­tation mondiale. Pourquoi nos fières et ardentes réponses canadiennes, [il fait ici référence aux Canadiens français] une fois sorties du pays, ne déclenchent-elles pas la discussion ? ».3 La situation a peu changé si on considère que se tenait au printemps 2010 une importante exposition au Museum Kunstpalast de Düsseldorf laquelle, déterminée par un révisionnisme historique, proposait une nouvelle histoire de la peinture gestuelle en y réintégrant des pratiques qui se sont développées en marge des centres culturels de New York et de Paris4. Pourtant, les automatistes québécois n’y étaient pas représentés et cela malgré le fait que leurs recherches formelles, audacieuses et originales pour l’époque, précèdent celles de bien des artistes gestuels. Une seconde manifestation, se tenant cette fois à la Tate Modern de Londres également en 2010, offrait une tribune à plus de soixante-dix centres d’artistes de la scène internationale avec l’intention de rendre manifeste le rôle que joue ce réseau sur le plan de la recherche et de la diffusion partout sur le globe5. Une fois de plus, le Québec n’y figurait pas malgré l’importance de son réseau de centres d’artistes. Cela ne signifie pas que les artistes et les centres de diffusion du Québec soient totalement absents à l’étranger, au contraire nous sommes plusieurs à concevoir et à concrétiser des projets, mais ces initiatives, généralement du cas par cas, ne sont de toute évidence plus suffisantes. La situation est préoccupante pour VOX et c’est la raison pour laquelle nous avons entrepris de réaliser une étude qui vise à mieux comprendre cet état de fait afin de se doter d’un plan d’actions de diffusion internationale. À l’heure actuelle, je n’ai évidemment pas de solutions concrètes à ce problème, mais j’étudie plusieurs modèles et c’est une des raisons qui motive mes déplacements à l’étranger. Dans le contexte de la mondialisation, il est évident que se transforment les modalités de diffusion, lesquelles reposent bien davantage aujourd’hui sur la coproduction et l’inscription dans des réseaux que sur une vision nationale d’exportation de l’art. Cela signifie, à mon avis, qu’il devient primordial et urgent de s’inscrire comme organisation, chercheur ou artiste dans ce que je qualifie de réseaux internationaux d’affinités esthétiques. Si on observe la situation au Québec, la majorité des institutions – incluant les centres d’artistes, les centres d’exposition ou les musées – ont atteint un très haut niveau de professionnalisme et une grande maturité. Or peu d’entre elles ont déjà adopté un profil artistique clair ou une identité esthétique affirmée. À mes yeux, ce n’est plus suffisant de diffuser de l’art actuel sans orientation artistique définie, si l’on souhaite se positionner à l’extérieur des frontières du Québec. De plus, il devient nécessaire d’envisager des initiatives destinées à l’accueil, au Québec, de diffuseurs et de collaborateurs de l’extérieur. On ne peut taire le manque de perspective de plusieurs de nos institutions québécoises qui n’embauchent que très rarement des chercheurs ou des conservateurs de l’étranger, jeunes ou confirmés, alors que ceux-ci contribueraient certainement à enrichir les réflexions. Il est évidemment dans nos plans de travailler avec diverses organisations et collaborateurs du Canada et de l’étranger et d’accueillir ou de coproduire des expositions. Plusieurs projets sont d’ailleurs en cours de discussion. Notre tenterons aussi de mieux accompagner les artistes dans la diffusion à plus long terme de leur travail. Car, il faut bien le reconnaître, peu de nos artistes ont une carrière internationale malgré leur présence non négligeable dans des contextes d’expositions et de résidences au Canada ou à l’étranger. Cela s’explique en partie par le fait que peu de structures de diffusion au Québec accompagnent les artistes à long terme dans ce travail laborieux. Or, pour pouvoir faire ce travail, il faut consacrer encore plus d’efforts pour assurer leur présence à l’extérieur des frontières devenues trop étroites du Québec.

JD : Y a-t-il certaines institutions, d’ici ou d’ailleurs, qui ont particulièrement influencé ta conception du développement du centre VOX ?

M-J J : Oui, évidemment. J’observe avec beaucoup d’attention et de curiosité les institutions qui partagent nos choix esthétiques, c’est-à-dire celles qui présentent des pratiques conceptuelles avec la vo­lon­té d’établir un dialogue transhistorique et celles également qui inventent de nouvelles manières de faire sur le plan de la diffusion et de l’exposition. Je trouve ainsi passionnante la programmation de la Generali Foundation de Vienne et celle du Musée d’art contemporain de Barcelone (macba) qui, toutes deux, ont réfléchi en profon­deur sur la mise en exposition d’œuvres qui n’avaient souvent jamais été réexposées depuis les années 1960 et 1970 incluant, par exemple, la réactivation d’archives ou d’expositions historiques. Je suis en contact avec Presentation House de Vancouver tout comme la Ryerson Gallery de Toronto qui, tout comme vox, sont des centres de l’image engagés dans de nouveaux projets d’im­mobilisation. J’observe également l’ini­­tiative de la Or Gallery, un centre d’ar­tistes de Vancouver qui vient tout juste d’ouvrir une annexe à Berlin. Je trouve passionnantes les expositions organisées par Carriage Trade, un nouveau centre d’artistes à New York qui élabore des expositions dans une logique post-média. Je m’intéresse aussi aux réalisations de la Secession à Vienne, le plus ancien centre d’artistes, dont la caractéristique est d’être engagé systématiquement dans de nouvelles productions d’artistes, ou à celles du Musée d’art moderne et contemporain de Genève (mamco), qui a mis en œuvre une approche évolutive de l’exposition en conservant la trace des expositions passées dans les nouveaux accrochages. L’histoire des centres d’artistes, incluant certains qui ont disparu, représente pour moi une source d’influence certaine. Je pense notamment à Véhicule Art à Montréal, à Intermedia Society à Vancouver et aussi à la Foksal Gallery de Varsovie6. Oui, les recherches de ces différentes organisations nous intéressent grandement et nous espérons pouvoir concrétiser des collaborations avec certaines d’entre elles, et même, c’est ce que nous tentons ac­tuel­lement de faire, reconstituer des actions ou des expositions significatives qu’elles ont réalisées.

JD : Votre mandat est axé sur les enjeux artistiques de l’image contemporaine, fixe et en mouvement. Outre les dimensions plastique, esthétique et théorique, tu sembles vouloir mettre un accent renouvelé sur les enjeux muséologiques, institutionnels et sociaux de l’image dans l’art contem­porain. Pourrais-tu nous dé­crire un peu plus concrètement quels se­raient les axes d’une telle investigation ? Pourrait-elle aller jusqu’à interroger l’omniprésence de l’image dans nos sociétés et faire appel à des regards, des savoirs qui proviennent d’autres champs d’expertise de l’image ?

M-J J : Le parti pris à VOX est de dépasser les limites disciplinaires de l’art et, de manière plus affirmée je l’espère dans l’avenir, ses catégorisations historiques. Nous considérons l’image d’un point de vue post-média, à savoir qu’il s’agit avant tout d’un phénomène – esthétique, technologique, social, historique, etc. – à l’intersection de plusieurs médiums. Un phénomène également qui ne peut être saisi qu’à travers l’éclairage de plusieurs disciplines. D’où la nécessité pour nous de faire dialoguer des images fixes ou en mouvement avec des textes (publicitaires, théoriques ou littéraires), d’autres médiums ou des pratiques discursives de différents domaines. De plus, dans notre nouveau contexte, nous aurons des conditions mu­séales, c’est-à-dire un système à atmos­phère contrôlé nous permettant de pré­senter plus convenablement des œuvres historiques, et cela afin de pouvoir encou­rager les dialogues entre différentes périodes historiques. Nous aurons également des installations facilitant la tenue de discussions publiques et la présentation d’un programme continu de films. Notre intention est d’encourager la recherche et l’expérimentation en plus de stimuler la production de savoirs concernant les pratiques de l’image. L’image représente pour nous un champ d’investigation toujours aussi stimulant – même après vingt-cinq ans d’existence – et il appartiendra à nos futurs collaborateurs (artistes, chercheurs, commissaires, etc.) d’inventer de nouvelles conjectures à l’aide desquelles s’énonceront de nouvelles œuvres et de nouveaux savoirs.

JD : Un autre enjeu important, à la fois pour le centre mais aussi pour le milieu des arts et de la culture à Montréal, est celui de l’impact de vos activités auprès d’un pu­blic intéressé par la culture contemporaine. Votre projet de relocalisation au 2-22, en plein cœur du quartier de la culture, avec des partenaires privilégiés, vous offrira une visibilité et suscitera une fréquentation accrue. Jusqu’ici les centres d’artistes, malgré certaines tentatives, n’ont pas tout à fait réussi à inscrire leurs programmations publiques dans l’actualité culturelle de la métropole, en raison de moyens fort limités. De quelle façon travaillerez-vous à familiariser ce public avec les productions de l’art contemporain de même qu’avec les résultats des travaux et des recherches que vous présenterez ?

M-J J : Ce sera un défi, j’en conviens, pour la petite équipe que nous formerons. Mais partant de l’idée que les œuvres d’art sont des présences sensibles en même temps que des pratiques discursives, notre intention est de créer un programme d’expositions et des activités de médiation qui puissent intéresser des publics variés : ceux qui cherchent à vivre une expérience esthétique stimulante tout comme ceux qui s’intéressent aussi à l’apport théorique des œuvres. Nous tenterons de satisfaire au mieux les attentes des différents pu­blics bien que nous soyons conscients que notre programmation ne pourra les capti­ver tous. Notre intention est d’expérimen­ter de nouvelles avenues. Ainsi, certaines activités seront organisées pour des publics précis. Cela est évident pour les séries de conférences que nous souhaitons organi­ser pour les publics spécialisés, mais cela pour­rait tout autant prendre la forme d’une exposition conçue pour les enfants par un artiste, un peu à la manière de la litté­rature ou du théâtre jeunesse, dont les contenus ne sont pas pour autant infan­ti­lisants. Il y aura aussi la possibilité d’avoir sur place une visite guidée pour les publics curieux d’en apprendre davantage. Cela dit, nous ne sommes pas seuls dans cette nouvelle aventure du 2-22, fort heureusement. VOX occupera tout le quatrième étage, Artexte et le rcaaq se parta­geront le troisième alors que la radio citoyenne cibl ainsi que la Vitrine culturelle occuperont le deux premiers étages. Il y aura un café et une terrasse sur le toit et un restaurant au rez-de-chaussée. Les deux derniers étages, consacrés à l’art actuel, offriront en plus des espaces d’exposition de VOX, une librairie d’art actuel gérée par le rcaaq ainsi que le centre de documentation et de recherche Artexte qui inaugurera un tout nouvel espace d’exposition. Il y aura une grande circulation dans l’édifice et l’offre en art actuel y sera importante. Il s’agit d’un nouveau contexte et de nouveaux publics pour cha­­cun de nous. L’idée est d’abord d’y emménager, d’y développer un programme d’activités, d’expérimenter de nouvelles approches de médiation et, ultimement, de nous adapter à notre nouvelle réalité.

1 Voir à ce sujet les articles suivants : Keith Wallace, « Artist-Run Centres in Vancouver: A Reflection on Three Texts », Fillip, n° 12, automne 2010; Reid Shier, « Do Artists Need Artist Run Centres? », Vancouver Art and Economies, Ed. Melanie O’Brian, Vancouver, Arsenal Pulp/Artspeak, 2007.
2 D’ailleurs, la Pacific Association of Artist Run Centres (ArcPost) en collaboration avec le magazine d’art contemporain Fillip compile à l’heure actuelle des données concernant la culture et l’histoire des centres d’artistes. On peut consulter l’information à l’adresse suivante : arcpost.org. Les deux organisations préparent également un congrès en 2012 qui a pour but de mesurer la distance entre l’intention initiale et la réalité actuelle des centres d’artistes ou de toutes initiatives artistiques autogérées.
3 Paul-Émile Borduas, Refus global et autres écrits, édition préparée et présentée par André-G. Bourassa et Gilles Lapointe, Montréal, Éditions Typo, 1997, p. 221.
4 Seul figurait dans l’exposition Jean-Paul Riopelle, considéré comme un membre de l’École de Paris. Cela dit, cette exposition a aussi été organisée avec l’intention avouée des conservateurs de réinscrire l’art informel allemand dans ce récit historique international. Voir à ce sujet « Le Grand Geste! Informel and Abstract Expressionism, 1946 –1964 », Museum Kunstpalast, Düsseldorf : www.eflux.com/shows/view/7972 et surtout le texte de Roald Nasgaard, « Le Grand Geste!: Automatiste for the People », Canadian Art, printemps 2011. Disponible à l’adresse suivante : www.canadianart.ca/art/features/2011/04/14/roald_nasgaard_les_automatistes/. Consulté le 20 juin 2011.
5 Intitulée No Soul For Sale – A Festival of Independents, cette manifestation s’est tenue en mai 2010. Voir à ce sujet : www.nosoulforsale.com/2010. Consulté le 20 juin 2011.
6 Il est intéressant de rappeler que cette galerie parallèle, fondée en 1966, a été inaugurée avec la publication d’une « théorie générale du lieu » et ainsi faire de l’exposition une composante axiomatique dans l’élaboration des œuvres présentées.

Jacques Doyon est rédacteur en chef et directeur de la revue Ciel variable depuis 2000.

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