Du cinéma en riposte à la violence

[26 août 2020]

À la violence des images de l’explosion qui a dévasté Beyrouth, un groupe de Montréalais, incluant les organismes cinéphiles Le Sémaphore et Hors champ, répond par des images de cinéma. Une projection en plein air a été organisée comme collecte de fonds destinés aux victimes de cet accident vraisemblablement causé par la négligence et l’aveuglement politique. Le programme tient en quatre films de (très) courte (30 secondes) ou moyenne durée. Ce sont quatre temps de la capitale libanaise, entre celui du siège par l’armée israélienne (Beyrouth ma ville, Jocelyne Saab, 1982) et celui du port et de ses tonnes de nitrate d’ammonium (Prologue, Hassan Julien Chehouri, 2019). Une contribution « volontaire » de 15 $ est suggérée à ceux qui réservent leurs places pour cette séance unique du 27 août, à 20 h. Les sommes amassées sont promises à des organismes actifs sur le terrain.

web-hassan-julien-chehouri

Hassan Julien Chehouri, image tirée de Prologue, 2019