[20 janvier 2021]
En mots, en ambiances sonores et sous une bonne dose de sollicitude, les balados de Sous la fibre témoignent du besoin vital de créer, même en temps de pandémie. C’est une journaliste indépendante, Claire-Marine Beha, qui tisse seule, ou presque, ces « audio-portraits » d’artistes pour la plupart méconnus, ou alors en début de carrière. Quelques photographes se sont confiés à elle depuis un an, dont Sarah Seené, une adepte du polaroïd et de l’argentique et autrice d’une série sur la cécité (notre image). Le tout premier épisode lui était consacré et, depuis, Sous la fibre n’a cessé de tendre l’oreille à des créateurs œuvrant en marge des médias traditionnels.