[6 mai 2021]
Une vingt-cinquième édition ne peut pas être qu’une manifestation de plus. Celle de CONTACT, le festival de photographie de Toronto né en 1996, est portée par le renouveau, en raison du contexte sanitaire. Sans date d’ouverture – « en attente » (Dates Pending), lit-on –, la plupart des expositions finiront par permettre au festival de s’étaler au-delà de l’habituel mois de mai. Quand même, des projets du volet extérieur sont déjà visibles. Parmi eux, For Jimmy, une série de Jeff Bierk, réalisée avec la contribution de son sujet, un ami qui vit dans la rue. Ces portraits honorent la résilience à survivre dans la précarité. Nouveauté cette année : des balados à télécharger de chez soi ou sur le site des projets exposés. Une manière de garder le contact en ces temps difficiles, de se laisser porter par les bienfaits des images. « Il y a beaucoup à célébrer, avance le festival, à commencer par le rôle vital de l’art, qui nous a permis de garder la tête hors de l’eau et l’esprit occupé […] L’art engendre de la résilience, incite au partage, pousse à la créativité, donne de l’espoir. »