[27 mai 2020]
Maître de la perception qui « perfectionne les illusions » et de « l’éternelle géométrie », Serge Tousignant faisait l’objet ce printemps d’une (autre) exposition, doublée d’une (autre) publication. La pandémie les a condamnées à l’existence numérique, comme tant d’autres projets. Issu du programme de muséologie de l’Université de Montréal, et réalisé en collaboration avec la galerie La Castiglione, le catalogue virtuel Serge Tousignant. Jeux d’espaces, jeux de regards rassemble les travaux de dix-neuf étudiantes. Chacune analyse une œuvre de l’artiste, mettant en relief le caractère hybride de sa pratique. Mélange des disciplines, mariage du matériel et de l’immatériel, le réel et sa déformation… « La matérialité photographique est une composante essentielle de ses recherches et les jeux d’ombres et de lumières sont pour lui des matériaux de création à part entière », souligne ainsi Coline Marchand au sujet de celui qu’elle désigne de « photosculpteur ».