[16 septembre 2020]
L’artiste Amélie Laurence Fortin avait prévu passer les douze mois de 2020 en dehors du Québec, le temps de bénéficier du studio du CALQ à Berlin et de rayonner en Europe, de l’est à l’ouest. Elle n’avait cependant pas prévu le confinement printanier. Coincée à Varsovie, la malchance lui a souri : elle a eu accès à un grenier, doté d’une lucarne au plafond. De là est née une série d’images, au cœur desquelles, sous un jet de lumière, son corps subit mille maquillages, provoque mille éclairages. Diffusée sur les réseaux sociaux, Light Exercices est aussi un projet participatif, soutenu par le festival Zomertank de l’organisme Werktank, situé à Leuven, en Belgique. Sans grands moyens, de nature low-tech et minimaliste par essence, cette exploration d’un espace peut être reproduite chez soi. En temps de confinement, elle est fort à-propos.