Événements à (se) réinventer : World Press Photo

[14 août 2020]

La très globe-trotter exposition du World Press Photo sera moins voyageuse en cette année de pandémie. À la fin de juillet, plus de la moitié des 125 arrêts avaient été annulés. Toutes les présentations maintenues, incluant celles à venir, ont lieu en Europe, sauf trois : celle de Sydney et les deux volets québécois, à Montréal et à Saguenay (au festival Zoom). Mais voilà, à deux semaines de son inauguration, l’expo montréalaise est tombée. Seul rescapé, le reportage Les Gazelles de Gouandé, qui a valu à Olivier Papegnies un prix dans la catégorie Sports, est présenté sur des structures extérieures dans le Vieux-Montréal. Comme bien d’autres événements, la World Press Photo, basée à Amsterdam, est obligée de se tourner vers le web pour poursuivre sa mission et y offrir jusqu’en novembre, par exemple, les courues classes de maître. Vingt-quatre photographes y participent, dont le Canadien Pat Kane.

Olivier Papegnies, de la série Les gazelles de Gouande

Olivier Papegnies, de la série Les gazelles de Gouandé