[Printemps 1990]
Ballerine, douce fleur tendre rose
Prête à être cueillie par un loup matinal
Adolescente amoureuse, douceur orientale
Enlève tes souliers enrubannés
Et tes deux doigts dans le nez.
Pieds nus, montre tes griffes
Dans la sagesse d’une lionne-déesse
Survole le saut, ne fais pas la biche
Arrête tes interminables ronds de jambe dénudés,
Ne t’incline pas devant ta beauté.
Dénoue tes cheveux
Laisse tomber ta crinière
Ne « crin » rien
Tu as la fougue du cheval blanc.
Amoureuse, douce fleur tendre rose
Tu as les hanches souples,
Les reins solides,
Les foufounes électriques.
Éveille tes prétendants !
J’aime l’amour passion léger,
Les crinolines déchirées.
Et toi, mon amant,
Qui es-tutu ?
Chatouille