[13 janvier 2021]
Photographe d’Ottawa, connu pour ses projets réalisés dans sa propre ville, notamment les portraits de rue auprès de consommateurs de drogues – (re)lire l’article publié en 2011 par Ciel variable –, Tony Fouhse pourrait être un modèle de créativité en temps de confinement. Les trois quarts des images de son récent livre After the Fact captent des scènes… à 500 mètres de chez lui. Ce travail a cependant été réalisé avant la pandémie. Comme il le confie cependant dans un captivant entretien accordé à LensCulture, After the Fact découle de son intérêt à photographier le futur et à puiser dans la photographie des éléments de fiction. « J’ai réalisé, dit-il, que beaucoup de ces images évoquent des sentiments que nous avons tous eus ces derniers mois ». Oiseau de malheur, peut-être pas. Maître narrateur, Tony Fouhse, ça, oui.