[Hiver 2023]

Daniel Hausmann, Dans les coulisses de la ruine urbaine
Par Mona Hakim

[Extrait]

Mon premier contact avec l’œuvre du photographe Daniel Hausmann remonte à quelques années lors d’une visite à son atelier, ouvert pour l’occasion à un groupe d’invités. Une production dont je découvrais la singularité par ses captations urbaines, à la fois baroques, sombres et saisissantes. Des terrains en friche, des bâtiments vétustes et abandonnés, des personnages le plus souvent fantomatiques qui déambulent sur un sol jonché de gravas entre des murs maculés de graffiti, tel est le terrain de jeu de ce photographe actif depuis les années 1990, mais dont le travail atypique demeure trop méconnu. Un travail d’investigation en territoire urbain où des sans-abris sortent de l’ombre, figurants mis en lumière au milieu des vestiges dispersés sur la face cachée de la ville. Avec leur procédé de découpe et d’assemblage d’images, ces photographies noir et blanc, qui s’inscrivent au croisement du documentaire, de la mise en scène et de la performance, créent une sensation de vertige et révèlent la grande vulnérabilité des sujets évoqués…

[ Numéro complet, en version papier et numérique, disponible ici : Ciel variable 122 – RONDES DE NUIT ]
[ L’article complet et plus d’images, en version numérique, sont disponibles ici : Daniel Hausmann, Dans les coulisses de la ruine urbaine — Mona Hakim