[Automne 2025]
Si tu ne te souviens pas, invente
par Nathalie Côté
VU, Québec
08.03.2025 — 20.04.2025
[EXTRAIT]
L’installation de Leyla Majeri présentée à VU se démarque par son esthétique, son propos et sa méthode. Composée d’un montage de courtes séquences filmiques et de quatre séries photographiques abstraites aux tons sépia, l’exposition est le résultat d’un travail d’exploration de nouvelles méthodes de développement de l’image à base de plantes.
Ce travail est le fruit de recherches effectuées lors d’une résidence au centre d’artistes montréalais L’Imprimerie. « Ce sont des procédés qui ne s’appuient pas sur la science. C’est le développement d’une méthode, » expliquait Majeri lors d’un entretien privé. « La recherche d’une méthode est au cœur de mes questionnements. » Ce processus confère aux œuvres un caractère de rareté et de fait main, à l’opposé des productions de masse. On pourrait même dire que cette exploration éloigne les images obtenues de la banalité des médiums de masse que sont souvent devenus la vidéo et la photographie. Les pièces exposées se situent aux antipodes des images produites par l’intelligence artificielle.
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[ Numéro complet, en version papier et numérique, disponible ici : Ciel variable 130 – PLANTES ET JARDINS ]
[ L’article complet en version numérique est disponible ici : Si tu ne te souviens pas, invente]
Nathalie Côté publie régulièrement des textes dans les revues d’art. Elle est coordonnatrice du journal communautaire Droit de parole, le journal des luttes populaires des quartiers centraux de Québec. Elle détient une maîtrise en histoire de l’art de l’Université de Montréal. De 1998 à 2008, elle a été successivement critique d’art au magazine Voir de Québec et au journal Le Soleil.