April Hickox, Looking Glass – Katy McCormick

[Automne 1993]

Cet article a été publié uniquement en anglais à l’origine. Aucune traduction n’est disponible.

Résumé
April Hickox explore des thèmes qui ont une signification particulière pour les femmes de la génération des années 1960 et 1970. Adultes, celles-ci ont eu à faire des choix souvent douloureux entre les modèles proposés par la société de l’époque et de nouvelles hypothèses de vie, basées sur elles-mêmes et leurs aspirations. Le travail de Hickox explore quelques-uns des mythes inhérents à ce processus, processus issu d’un contexte culturel assorti de codes et de normes différents des modèles précédents. Dans When the Mind Hears (Quand la mémoire écoute), une œuvre en deux parties, Hickox explore le langage et les différents modes de communication en les intégrant à l’expérience, la sensibilité et la perception parentales. La première partie de cette œuvre réunit deux courts films et une collection de petits objets. L’artiste y souligne l’importance de certains de nos sens (le toucher, le son, l’ouïe et la vue) et la multitude de formes que peut prendre la communication humaine. La deuxième partie, When the Mind Hears Part II, dont un extrait est publié dans la revue CV photo se présente sous la forme d’une alternance de diptyques et d’images simples. Ici, l’artiste se concentre particulièrement sur le développement de sa fille. Ces photographies juxtaposent les souvenirs et les sensations ressentis par l’artiste, nous suggérant l’existence de parallèles entre ses propres perceptions et celles de son enfant. April Hickox, sensible à la nature, imprègne son travail d’un rythme fait de musique et de silence, d’espoirs et d’aboutissements, analogue à celui de la vie. «Quand la mémoire écoute,» les yeux caressent et les mains parlent.

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