Judith Joy Ross, Photographies 1978–2015 — Michèle Cohen Hadria

[Hiver 2023]

Par Michèle Cohen Hadria

LE BAL, Paris
16.03.2022 — 18.09.2022

[Extrait]

Le portrait n’est pas le genre que je préfère en photographie. Toutefois, en visitant la première exposition en France de l’œuvre de Judith Joy Ross, j’ai senti s’ouvrir à moi un univers tissé de respect et de finesse envers l’humain, impressions qui, curieusement, me semblèrent aussi impalpables que tangibles…

Repérée en 1984 par John Szarkowski, alors responsable du département de photographie au MoMA, Judith Joy Ross, nourrie de l’œuvre de grandes figures de l’histoire de la photographie telles que Timothy O’Sullivan, Walker Evans et surtout August Sander, montre une rare capacité d’émerveillement face au dispositif de la chambre photographique, qui lui procure une sensation de miracle renouvelé. Se remémorant sa première photographie, petite boîte écrasée, transpercée par un rayon de soleil rasant, elle la qualifie encore aujourd’hui de « très belle et très mystérieuse ». Et de suggérer singulièrement : « Qui sait ? Dieu lié au mystère de la vie en photographie ? Lien réel »…

[ Numéro complet, en version papier et numérique, disponible ici : Ciel variable 122 – RONDES DE NUIT ]
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