Phénomènes d’hybridité – Florence Le Blanc

[Été 2025]

Phénomènes d’hybridité
par Florence Le Blanc

[EXTRAIT]

Si les interactions entre la photographie et l’animation ont évolué depuis le début du 20e siècle, les derniers bouleversements (ère numérique, réseaux sociaux, intelligence artificielle, etc.) qui induisent de réviser nos rapports à l’image font que la réciprocité entre les deux disciplines reste d’actualité. Depuis son invention, la photographie a été associée à un pouvoir d’attestation du réel qui demeure encore étroitement lié à sa définition. À l’inverse, l’animation se définit par l’idée de créer un mouvement qui dans la réalité n’existe pas. Dans les films d’animation qui font appel à la photographie, le ralliement de ces deux pôles entre le réel et le construit propose des effets de mise en abyme, de métafiction, voire de surréalité.

Ce croisement mérite d’être mis en perspective en considérant des exemples québécois récents, mais aussi des œuvres préalablement déterminantes pour ce champ d’approches. Alors que l’emploi animé de photos peut servir une grande variété d’intentions, les exemples commentés ici sont ceux où cet état d’hybridité contribue à redéfinir les codes de la fiction.

[…]

[ Numéro complet, en version papier et numérique, disponible ici : Ciel variable 129 – D’UN CONTINENT À L’AUTRE ]
[ L’article complet en version numérique est disponible ici : PHÉNOMÈNE D’HYBRIDITÉ]


Artiste et chercheuse, Florence Le Blanc a complété un doctorat explorant les formes hybrides générées par les croisements entre la photographie et le cinéma. Elle enseigne l’histoire de l’art à l’Université de Sherbrooke et l’histoire de l’animation à l’Université Laval. Ses recherches s’inscrivent dans une réflexion portant sur l’image comme objet de passage entre le temps, la mémoire et la vision.