ARTGEIST II – FIGURES LIBRES – Magazine Ciel variable

Œuvres créées pour la campagne de financement
ARTGEIST II – FIGURES LIBRES (2015-2016)

Ciel variable présente les œuvres créées et acquises dans le cadre de sa seconde campagne de financement réalisée en 2015-2016. Dans le même esprit que Sitegeist, la campagne de 2012-2013, Artgeist II proposait à des collectionneurs de soutenir la revue en faisant l’acquisition d’une œuvre originale créée spécifiquement pour eux. Elle leur offrait également l’opportunité de rencontres directes avec un artiste de leur choix afin de discuter de leurs motivations esthétiques respectives et ainsi circonscrire les paramètres de l’œuvre à venir.

Cette seconde campagne était axée autour de la thématique du portrait, comprise de façon la plus ouverte qui soit, ce qui pouvait inclure autant un portrait de soi que celui de proches ou encore d’inconnus possédant une valeur emblématique. On aurait même pu imaginer une image évoquant un absent par un simple objet, un lieu. Figures libres ouvrait sur cette diversité des sensibilités et des interprétations possibles du portrait. Les œuvres qui en ont résulté concrétisent plusieurs de ces possibilités…

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Angela Grauerholz et Pascal Grandmaison se sont ainsi prêtés au jeu pour le collectionneur Jack Lazare en proposant chacun un portrait de femmes en plan rapproché, Deux dames de Venise et Action 2, qui se situe plus du côté de l’emblématique que du personnel. La rencontre d’Éliane Excoffier et de Joanie Lapalme a résulté en un portrait évocateur, avec une vue de Joanie prise de dos dans un champ sur laquelle le gros plan d’un visage a été superposé. Le couple Philippe Lamarre et Nathalie Goyette a choisi, avec Benoît Aquin, de mettre Nathalie en valeur, mais dans une relative pénombre, à distance, et comme enchâssée dans un fouillis d’arbres et de branches. Pour le couple Annie Boisvert et Benoît Lacoste Bienvenue, Marisa Portolese a réalisé un portrait en studio de leur fille Sophia, un peu à la manière de Notman, devant un paysage peint et un immense bouquet de fleurs.Nous sommes infiniment reconnaissants à ces artistes et à ces collectionneurs d’avoir accepté de soutenir la revue en se prêtant ainsi au jeu des rencontres et de la création. Chacun d’eux a de plus bien voulu écrire quelques mots pour accompagner les œuvres que nous vous présentons ici. Nos sincères remerciements vont enfin aux galeristes qui représentent ces artistes ainsi qu’à notre partenaire ENCADREX qui a généreusement offert l’encadrement des œuvres.

Angela Grauerholz, Deux dames de Venise – pour Jack Lazare

This portrait of two women, taken in the famous Caffè Florian in Venice, was one of those rare occasions when I asked somebody if I could take their photograph. To my surprise the two women agreed immediately. They trusted me without hesitation. They did not even ask what I wanted their photograph for, so deeply were they in their own ...
Pascal Grandmaison, Action 2 – pour Jack Lazare

J’ai pris cette photo à la tombée de la nuit en croyant voir surgir le cri d’Edvar Munch tout près de moi.

Après la visite de la collection de Jack, il y a une image que j’ai faite il y a 10 ans, et que je n’ai jamais montrée, qui me revenait en tête en lien à sa façon de voir ...
Éliane Excoffier, Un, deux, trois (vers le nord) – pour Joanie Lapalme

J’avais croisé brièvement Joanie il y a quelques années, je me rappelle de sa chevelure couleur platine et de son enthousiasme de jeune collectionneur. Elle avait acquise une de mes œuvres.

Nous nous sommes rencontrées une première fois à la fin de l’été 2015 autour d’un verre au centre-ville de Montréal et avons discuté de tout mais à peine du projet. ...
Benoit Aquin, Nathalie à l’orée des champs – pour Nathalie Goyette et Philippe Lamarre

Photographie tirée d’un photo-roman intitulé Sans frontières. Le photo-roman offre de nouvelles possibilités en photographie que j’explore avec enthousiasme. Il permet entre autre d’investir la fiction avec la dimension théâtrale de la photographie. Ce qu’il y a d’intéressant dans cette discipline, c’est que même s’il existe un scénario la porte demeure grande ouverte pour l’improvisation…