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Magazine Ciel variable

Un magazine qui se consacre à la présentation et à l’analyse des pratiques de la photographie en lien à l’art contemporain, aux nouvelles technologies de l’image et aux enjeux actuels de la culture.

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Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS

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Ciel variable 130 – Plantes et jardins

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS

Numéro 130 : une exploration artistique et sensorielle du monde végétal, entre observation, écologie et quête poétique, à travers les œuvres de Sara Angelucci, Sara A. Tremblay et Frédéric Lavoie.

Éditorial : À l’écoute du vivant

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Éditoriaux
Auteurs : Jacques Doyon | Artistes : Frédéric Lavoie, Sara A. Tremblay, Sara Angelucci

[Automne 2025] Éditorial par Jacques Doyon Le monde végétal est ici l’objet d’une investigation attentive. Fleurs et plantes de jardins, de terrains et de territoires alentour sont scrutées, étudiées, enregistrées, quelquefois manipulées, pour tenter de saisir le microcosme de vie qu’elles abritent. Fruits, fleurs, feuilles et branches, mais aussi insectes, champignons, oiseaux… servent de toile […]

Présentation thématique : Plantes et jardins

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Portfolios
Auteurs : Jacques Doyon | Artistes : Frédéric Lavoie, Sara A. Tremblay, Sara Angelucci

Exploration artistique du monde végétal à travers la photographie et l’observation minutieuse de jardins, plantes et écosystèmes, mettant en lumière la relation entre nature, écologie et expérience humaine.

Sara Angelucci, Nocturnal Botanical ⎻ Sara Knelman, Perles de vie très pures

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Portfolios
Auteurs : Sara Knelman | Artistes : Sara Angelucci

Sara Angelucci nous plonge en plein cœur d’un jardin, l’œil à hauteur des plantes. Comme si nous l’accompagnions dans sa cueillette active d’images aux compositions vibrantes, aux antipodes de la nature morte. Car il s’agit bien ici de renouer avec la vie – après une période de deuil – et de se réinvestir dans une relation au monde tout autant esthétique et sensorielle que fondée sur un intérêt pour la botanique et l’écologie.

Sara A.Tremblay, Poids, plumes ⎻ Charlotte Lalou Rousseau, Désenrocher

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Portfolios
Auteurs : Charlotte Lalou Rousseau | Artistes : Sara A. Tremblay

Les éléments de ce portfolio forment un ensemble composite qui réunit différents travaux, une sorte d’œuvre bilan, reposant d’abord sur une remise en question, suivie d’une période de flottement, puis d’une crise, enfin d’une mutation. D’une part autobiographique, mais aussi performative, la grande mosaïque d’images captées au fil des saisons (fleurs et plantes, vivantes ou cueillies, petits rituels dans le jardin, menus autels d’offrandes, portraits…) est accompagnée d’objets tirés de la nature.

Frédéric Lavoie, De visu ⎻ Josianne Poirier, Registres de rencontres entre vivants

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Portfolios
Auteurs : Josianne Poirier | Artistes : Frédéric Lavoie

Chez Frédéric Lavoie, l’univers végétal n’est pas tant celui d’un jardin clos que celui d’un écosystème où foisonnent une faune et une flore diversifiées. C’est en véritable naturaliste amateur que l’artiste s’investit dans l’observation de différentes espèces. Ses travaux se déclinent sur deux modes : des projections qui recréent un peu de ces moments d’appréciation de la vie en œuvre et des inventaires ou carnets de notes qui cumulent un grand nombre d’images.

Le monde selon l’IA – Jessica Ragazzini

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Essais, Focus
Auteurs : Jessica Ragazzini

L’exposition Le monde selon l’IA proposait une exploration des rapports entre l’intelligence artificielle et la création. Tout en commentant le travail des artistes, qui se positionnent « avec, contre ou encore pour l’emploi de l’IA », Jessica Ragazzini fait le point sur cette nouvelle réalité. Sa réflexion sur « ce que nous sommes prêts à leur reconnaître [aux machines] comme pouvoir d’énonciation » l’a incitée à demander à une entité algorithmique de porter un jugement sur l’exposition.

Marie-Jeanne Musiol, Empreintes lumineuses – Pierre Dessureault

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Essais, Focus
Auteurs : Pierre Dessureault

L’herbier énergétique développé par Marie-Jeanne Musiol depuis les années 1990 sans appareil photo et par le biais d’une décharge électrique a fait l’objet d’une exposition mettant en valeur ses récentes images. Invité à commenter l’électrophotographie chez Musiol, Pierre Dessureault attribue à ces représentations de la nature des propriétés permettant de voir ce que l’œil ne voit pas. Ses observations inscrivent la photographe québécoise dans le sillage d’Anna Atkins, de Karl Blossfeldt et même de Pierre Soulages, peintre de l’outrenoir.

Photographie contemporaine en Pologne – Amélie Laurence Fortin

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Essais, Focus
Auteurs : Amélie Laurence Fortin

Mes yeux trompent les abeilles, vaste exposition au château Ujazdowski de Varsovie (46 artistes et collectifs dispersés en huit salles), a donné l’occasion à Amélie Laurence Fortin de jeter un regard critique et enthousiaste sur la photographie contemporaine en Pologne. Après une mise en contexte historique et politique, notre collaboratrice commente des œuvres aux qualités équivoques dont elle souligne leur propension à « faire écho à l’intériorité des artistes » plutôt qu’à la réalité.

Sébastien Cliche, Fluctuation du semblable – Jean-Michel Quirion

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Critiques d'expositions
Auteurs : Jean-Michel Quirion | Artistes : Sébastien Cliche

Installation de Sébastien Cliche d’une « imposante complexité », comme le constatait Jean-Michel Quirion, Fluctuation d’un semblable évoquait une réorganisation du travail axée sur la surperformance, l’efficience et l’automatisation. Impressions algorithmiques, œuvres « sorties du cadre » et une mise en scène des tensions de l’intelligence artificielle ont donné l’impression à l’auteur de se retrouver dans une société du futur, spéculative et déshumanisée où, écrit-il, « il ne reste plus que les vestiges d’un monde (sur)bureaucratisé ».

Laure Prouvost, Oma-je – Marcus Miller

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Critiques d'expositions
Auteurs : Marcus Miller | Artistes : Laure Prouvost

Déployée en deux bâtiments, Oma-je réunissait nombreuses installations de Laure Prouvost, dont celle qui lui a valu le prix Turner, Wantee. L’immersion dans ce salon de thé – ou « musée avec une collection ubuesque d’objets », écrit Marcus Miller –, et dans les autres œuvres se déroulait sur fond d’hommage à la féminité. S’il critique l’usage explicite d’un mauvais anglais, le récit et la structure cinématographiques de l’ensemble lui ont semblé à ce point bien orchestrés qu’il va jusqu’à magnifier l’exposition.

1985. Mondes-images – Hélène Samson

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Critiques d'expositions
Auteurs : Hélène Samson

Pour célébrer ses 40 ans, Vox a conçu une exposition sur l’époque qui l’a vu naître et réuni les photographies et vidéos de trente artistes, ainsi que des documents et artéfacts. Le fil narratif était difficile à suivre, selon Hélène Samson, qui reconnaît néanmoins le défi relevé par la commissaire Marie J. Jean. Ses choix honoraient les années 1980 par l’évocation de l’essor des centres d’artistes et le développement technologique « au service de la coercition sociale ».

Jeff Thomas, Les histoires que mon père n’a pu me conter – Sophie Guignard

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Critiques d'expositions
Auteurs : Sophie Guignard | Artistes : Jeff Thomas

Arrivé à la photographie après un accident, Jeff Thomas – un Iroquois urbain, selon ses mots – l’a adoptée comme outil de recherche historique, identitaire et politique, ce que rappelle Sophie Guignard dans sa critique de Les histoires que mon père n’a pu me conter. L’exposition de quarante ans d’images, qui a pris origine dans une œuvre récente en vingt panneaux, ouvrait les portes du laboratoire de ce « conteur photographique », pour qui l’art une source de guérison et de dialogue.

Thomas Kneubühler, The Dividing Line – Sophie Mangado

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Critiques d'expositions
Auteurs : Sophie Mangado | Artistes : Thomas Kneubühler, Thomas Kneubühler

En écho aux mouvements migratoires et à la popularité grandissante des partis d’extrême droite, Thomas Kneubühler reproduisait, avec The Dividing Line, l’expérience d’une frontière infranchissable – celle au sud de la Bulgarie. Composée d’images montrant des paysages défigurés par des barbelés et des miradors, d’un dispositif sonore et d’une barrière métallique, l’installation prenait la forme, de l’avis de Sophie Mangado, d’un no man’s land. L’hostilité qui en émanait plaçait le public « judicieusement dans la position des migrants ».

Lorna Bauer, Sunday is Violet – Fanny Bieth

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Critiques d'expositions
Auteurs : Fanny Bieth | Artistes : Lorna Bauer

Portée par la représentation du rosier d’Écosse, Sunday is Violet de Lorna Bauer rassemblait des miroirs et des images, fascinants autant par leurs sujets que par leur qualité matérielle. Fanny Bieth commente les techniques adoptées par l’artiste – et les différentes expériences de réception –, et souligne l’écart entre la réalité et sa reproduction. L’astuce esthétique de Bauer esquive « la transparence feinte », cette idée qui voudrait que la photographie livre « une vue objective du monde ».

Léna Mill-Reuillard, Double Instantanéité – Sylvain Campeau

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Critiques d'expositions
Artistes : Léna Mill-Reuillard

Artiste rompue aux superpositions d’images, Léna Mill-Reuillard explore avec les vidéos de Double instantanéité d’effets issus d’un procédé inédit, basé sur une particularité technique de la caméra 16 mm. Laisser libre l’œilleton, habituellement « une erreur technique à éviter », rappelle Sylvain Campeau, devient ici une richesse. Le critique confie avoir l’impression d’assister à une captation sur le vif où deux images fantômes se confondent et montrent ce qui se passe à la fois devant et derrière l’objectif.

Leyla Majeri, Si tu ne te souviens pas, invente – Nathalie Côté

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Critiques d'expositions
Auteurs : Nathalie Côté

Composée de séquences filmiques et de séries photographiques, l’exposition Si tu ne te souviens pas, invente, révélait la démarche alternative et dé-coloniale adoptée par Leyla Majeri. Le processus, qui prend origine dans un jardin de plantes cultivé pour le développement des images, s’appuie sur des expériences en plein ciel, sans appareil photo. Cette quête d’autonomie et d’auto-apprentissage de l’artiste relève, selon Nathalie Côté, d’une prise de position féministe favorable à l’écoute et à l’inclusion d’autres voix.

Guy Delisle, Pour une fraction de seconde – Michel Hardy-Vallée

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Lectures, Recensions de publications
Auteurs : Michel Hardy-Vallée | Artistes : Guy Delisle

À la fois biographie d’Eadweard Muybridge et histoire condensée de la photographie, Pour une fraction de seconde décrit aussi les étapes qui mèneront au cinéma. Dans sa critique de ce roman graphique, Michel Hardy-Vallée salue autant la simplicité du récit de Guy Delisle, qualifié de « conteur doublé d’un pédagogue », que la cohabitation entre photographie et dessin. « Il y a une multitude de petits clins d’œil pour qui sait les détecter », écrit-il, après avoir évoqué un la présence d’un folioscope.

Bertrand Carrière, Tout ceci est impossible – Franck Michel

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Recensions de publications
Auteurs : Franck Michel | Artistes : Bertrand Carrière

Récent ajout à la foisonnante bibliographie de Bertrand Carrière, Tout ceci est impossible survole la relation étroite que le photographe entretien avec le cinéma depuis longtemps. Dans l’ouvrage, qui réunit trois corpus d’images réalisés entre 1997 et 2018, il est question de décomposition du mouvement, de fondus enchaînés et de passion pour le septième art. Feuilleter ce « livre-concept […] à la facture atypique », constate Franck Michel, c’est comme « entre[r] dans l’obscurité d’une salle de cinéma ».

Serge Tisseron, Le jour où j’ai tué mon frère – Christelle Proulx

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Recensions de publications
Auteurs : Christelle Proulx | Artistes : Serge Tisseron

Issu d’une épreuve personnelle, Le jour où j’ai tué mon frère est un essai de Serge Tisseron sur la photographie, la mémoire et l’intelligence artificielle. Pour retrouver une image disparue de son enfance, le psychanalyste fait appel à l’IA. Christelle Proulx analyse ensuite son expérience, confronté à une multitude d’images générées par différents algorithmes, et questionne ce qui définit véritablement une photographie : l’hyperréalisme suffit-il à en faire une ?”

Jeff Khonsary, Fillip, Image Index (2005–24) – Une entrevue de Jacques Doyon

Ciel variable 130 - PLANTES ET JARDINS | Entrevues, paroles
Auteurs : Jacques Doyon | Artistes : Jeff Khonsary

[Automne 2025] Fillip, Image Index (2005–24) Une entrevue de Jeff Khonsary par Jacques Doyon [EXTRAIT] Nous avons été bien intrigués en apprenant que Fillip, un éditeur de Vancouver bien connu pour ses publications et son esthétique centrées sur le texte, publiait un index de l’ensemble des images incluses dans ses publications des vingt dernières années. […]

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