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Un magazine qui se consacre à la présentation et à l’analyse des pratiques de la photographie en lien à l’art contemporain, aux nouvelles technologies de l’image et aux enjeux actuels de la culture.

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Ciel variable 117 - DÉCALÉ

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[Été 2021]

On découvrira ici trois figures d’artistes, trois positionnements esthétiques qui se rejoignent dans une certaine distanciation ironique. L’une, plus érudite, prend appui sur les strates d’une histoire culturelle ; une autre, plus narrative, déploie par petites touches une autofiction aux résonances existentielles ; la dernière, plus directe, affirme de fait la subjectivité d’un cadrage, d’un regard. Qu’en est-il au fond du visible et de l’invisible ? Quel savoir pour mieux vivre ? Et que disent de l’état du monde toutes ces petites choses qui déraillent ?

Numéro complet disponible ici : Ciel variable 117 – DÉCALÉ

Ciel variable 117 – DÉCALÉ

Ciel variable 117 - DÉCALÉ

[Été 2021]

On découvrira ici trois figures d’artistes, trois positionnements esthétiques qui se rejoignent dans une certaine distanciation ironique. L’une, plus érudite, prend appui sur les strates d’une histoire culturelle ; une autre, plus narrative, déploie par petites touches une autofiction aux résonances existentielles ; la dernière, plus directe, affirme de fait la subjectivité d’un cadrage, d’un regard. Qu’en est-il au fond du visible et de l’invisible ? Quel savoir pour mieux vivre ? Et que disent de l’état du monde toutes ces petites choses qui déraillent ?

Qu’en est-il au juste de la vie humaine ?

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Éditoriaux
Auteurs : Jacques Doyon

Dans le dossier de ce numéro, on découvrira trois figures d’artistes, trois positionnements esthétiques qui se rejoignent dans une certaine distanciation ironique. L’une, plus érudite, prend appui sur les strates d’une histoire culturelle; une autre, plus narrative, déploie par petites touches une autofiction aux résonances existentielles; la dernière, plus directe, affirme de fait la subjectivité d’un cadrage, d’un regard. Qu’en est-il au fond du visible et de l’invisible ? Quel savoir pour mieux vivre ? Et que disent de l’état du monde toutes ces petites choses qui déraillent ?

Décalé

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Portfolios
Artistes : Franck Gérard, Steve Giasson, Vincent Lafrance

Trois artistes explorent, chacun à leur manière, le visible et l’invisible : entre érudition, autofiction et subjectivité, leurs œuvres révèlent une distanciation ironique face au monde contemporain.

Steve Giasson, Nouvelles Performances invisibles — Didier Morelli, Le corps de l’artiste, une caméra et diverses interactions performatives

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Portfolios
Auteurs : Didier Morelli | Artistes : Steve Giasson

Steve Giasson poursuit ses Performances invisibles avec une série d’actions diffusées sur les réseaux sociaux durant la pandémie. En liant son corps à l’appareil photo, il propose un imaginaire critique et poétique qui interroge les codes sociaux et médiatiques.

Vincent Lafrance, Savoir vivre — Zoë Tousignant, La vie artistique (selon Vincent Lafrance)

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Portfolios
Auteurs : Zoë Tousignant | Artistes : Vincent Lafrance

Dans sa série Web Savoir vivre, Vincent Lafrance met en scène un alter ego en quête de sens et de renouveau. Entre autofiction et réflexion sur la création, l’artiste explore l’isolement, l’échec et la recherche d’un nouvel équilibre face au monde.

Franck Gérard, En l’état — Jacques Leenhardt, Les rencontres photographiques de Franck Gérard

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Portfolios
Auteurs : Jacques Leenhardt | Artistes : Franck Gérard

Ce portfolio explore la démarche de Franck Gérard, « photographe d’extérieur » au regard vif. À travers la série En l’état, il capte le réel sans artifice, livrant des images à la fois directes et décalées, entre vérité brute et rêverie du quotidien.

Alessandra Sanguinetti, Alec Soth, Araki Nobuyoshi / Juergen Teller. Correspondances et aventures livresques — Jérôme Delgado

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Essais
Auteurs : Jérôme Delgado | Artistes : Alec Soth, Alessandra Sanguinetti, Araki Nobuyoshi, Juergen Teller

Quatre photographes, trois livres, deux cousines, un détenu… Derrière son contenu hétéroclite, l’essai aborde la correspondance comme une source de créativité et de rapprochement entre des individus distants culturellement, socialement ou physiquement. Confiné pendant la pandémie, le photographe Alec Soth a entretenu un échange épistolaire avec un homme, C. Fausto Cabrera, reclus, lui, dans une prison. Le résultat s’est traduit en un livre et deux images inusitées. Pendant des années, voire des décennies, la photographe Alessandra Sanguinetti a fait des allers-retours dans la campagne argentine auprès de deux cousines qui deviennent, au fil des images, à la fois ses correspondantes créatives et les protagonistes de leurs aventures. Tous deux photographes attirés par la chair et la vie, Araki Nobuyoshi et Juergen Teller proposent, quant à eux, un dialogue purement visuel. Leur livre témoigne, telle une correspondance, d’une profonde amitié, d’une reconnaissance mutuelle et du passage du temps.

Évariste Desparois. Histoire d’une disparition — Sébastien Hudon

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Essais
Auteurs : Sébastien Hudon | Artistes : Évariste Desparois

C’est la découverte de facsimilés d’œuvres d’Évariste Desparois, et leur acquisition, qui est à l’origine de l’essai de Sébastien Hudon. Le texte, sorte de premier pan d’une enquête au long cours, a la noble mission de faire émerger de l’oubli un artiste inventif, auteur de photomontages qui lui ont donné sa gloire éphémère. Inconnu des historiens, mystérieux y compris jusque dans son décès, Desparois émerge à l’époque où la modernité au Québec prend son envol. En s’appuyant sur une documentation éparse, Sébastien Hudon suit le parcours de l’homme, trouve trace de lui en Europe, dans le giron de Riopelle et de Borduas. « Que s’est-il passé pour qu’un artiste contemporain des signataires de Prisme d’yeux et de Refus global puisse avoir été à ce point occulté de l’histoire de l’art et de la photographie au Québec ? se demande le chercheur. L’étonnante disparition d’Évariste Desparois, ainsi que le morcellement de son œuvre, raconte le sort réservé à tant d’artistes. »

Chih-Chien Wang. Don d’images — Sylvain Campeau

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Essais
Auteurs : Sylvain Campeau | Artistes : Chih-Chien Wang

Sylvain Campeau explore chez Chih-Chien Wang la nature morte et la thématique du don. À travers fruits, repas et récits partagés, il révèle une œuvre où échange et humanité se répondent.

Judith Bellavance, Le goût de la durée — Mona Hakim

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Critiques d'expositions
Auteurs : Mona Hakim | Artistes : Judith Bellavance

Sensible à la mémoire, à la perte et à l’affect, Judith Bellavance a trouvé auprès d’une communauté irlandaise de Gaspésie, et en particulier dans un sous-sol d’église figé dans le temps, le sujet de sa série Le goût de la durée. Selon Mona Hakim, Judith Bellavance reconstitue « un récit personnel à même les marques d’usure du site et les objets emblématiques qui y figurent ». En prenant le parti de la « magnification », elle témoigne du souci des usagers à « prendre soin » de leur milieu de vie. « À l’heure où l’on s’interroge sur le sort de notre architecture patrimoniale et religieuse, écrit Hakim, Le goût de la durée suscite avec une grande sensibilité et poésie des réflexions sur notre rapport à l’histoire et à la mémoire, sur un héritage à fleur de peau. »

Sandra Brewster, Works from series: Smith, Blur; Video: Walk on by — Érika Nimis

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Critiques d'expositions
Auteurs : Erika Nimis | Artistes : Sandra Brewster

Artiste revendiquant le droit à l’opacité, concept cher à Édouard Glissant, Sandra Brewster repense la condition noire (Blackness) pour la situer quelque part « entre visibilité et invisibilité ». C’est ce que conclut Érika Nimis dans sa critique d’une exposition « tout en finesse », orientée vers la déconstruction de la représentation des personnes racisées. Née à Toronto, Brewster utilise le transfert d’images, sur une variété de supports (papier, bois, vidéo), comme « une métaphore du mouvement, celui entre autres de la migration de sa famille », signale Nimis. Temps d’exposition longs, modèles mobiles, effets aléatoires, l’artiste cherche par bien des moyens à défier le lourd héritage des pratiques photographiques et à casser la notion de communauté noire monolithique. Enfin, toujours selon Nimis, la réponse la plus efficace à la stigmatisation des apparences se trouve peut-être dans le mouvement.

Isabelle Hayeur, (D)énoncer — Jean De Julio-Paquin

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Critiques d'expositions
Auteurs : Jean De Julio-Paquin | Artistes : Isabelle Hayeur

Avec (D)énoncer, Isabelle Hayeur signe un projet d’envergure sociale et politique. Son œuvre explore les fractures entre idéal et réel, et les impacts écologiques et sociaux de nos actions.

Stan Douglas, Penn Station’s Half Century — Stefan Zebrowski-Rubin

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Critiques d'expositions
Auteurs : Stefan Zebrowski-Rubin | Artistes : Stan Douglas

Commandée par le Public Art Fund et l’Empire State Development pour un nouveau hall de gare, l’œuvre Penn Station’s Half Century revient sur un pan de l’histoire de la ville de New York. Son auteur, Stan Douglas, a reconstitué des récits autour de la Penn Station, dont la démolition en 1963 a été le catalyseur du mouvement moderne pour la préservation du patrimoine. Les quatre panneaux photographiques, qui superposent faits et fiction, sont « des tableaux époustouflants », de l’avis de Stefan Zebrowski-Rubin. « L’approche conceptuelle léchée de l’école de photographie de Vancouver prend ici un nouveau souffle épique », estime le critique, qui relève l’audace technique derrière le processus de création. « La maîtrise et envergure » dont fait preuve Douglas sont de bon augure, signale-t-il, à l’approche de la Biennale de Venise 2022, où celui-ci occupera le pavillon du Canada.

Gagnon-Forest, Séquence aérienne — Élisabeth Recurt

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Critiques d'expositions
Auteurs : Élisabeth Recurt | Artistes : Gagnon-Forest

Sensible aux problématiques liant espace et imaginaire collectif, le duo Gagnon-Forest œuvre à partir de préoccupations sociologiques et esthétiques. Le projet en six photographies qu’il a inséré dans les verrières d’un bâtiment municipal alterne images scientifiques (topographiques) et paysages brouillés par la combinaison de points de vue (le principe de la parallaxe). Les premières, numérisations cadastrales en noir et blanc, opposent leur objectivité à la subjectivité des secondes, teintées de bleu. Pour Élisabeth Recurt, cette somme de « qualité informationnelle » et de « qualité visuelle à teneur fictive » pointe des contraintes urbaines et évoque un ailleurs inaccessible. Les « trames sociologique et poétique » de Séquence aérienne lui rappellent la pratique de Melvin Charney, qui réfléchissait « à la domination de la dimension fonctionnelle urbanistique au détriment du social » et qui liait dans ses œuvres réel et fiction.

Sara A. Tremblay, Tout t’empêche — Paule Mackrous

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Critiques d'expositions
Auteurs : Paule Mackrous | Artistes : Sara A. Tremblay

Réalisé dans le contexte d’une réclusion imposée par la pandémie, l’essai visuel et virtuel Tout t’empêche, diffusé sur le réseau Instagram, s’est avéré un projet sensé, sensible à la réalité de la crise sanitaire et au courant d’autonomie alimentaire. Par le biais d’une série d’images de récoltes de fleurs, fruits et végétaux, Sara A. Tremblay met en scène son quotidien dans une ferme d’Orford. Pour Paule Mackrous, il s’agit là d’un « rituel » dont la portée dépasse le cadre intime, en valorisant un écosystème fait de lumière, de vent, d’insectes, d’une faune nocturne… « Cela offre un contrepoids aux effets directs aussi bien qu’indirects de la COVID-19 comme l’anosmie et l’agueusie (perte d’odorat et de goût), la distanciation physique et l’impératif de ne rien toucher, des effets qui nous préviennent d’expérimenter le monde dans toutes ses dimensions sensorielles. »

John Akomfrah, Vertigo Sea — Jill Glessing

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Critiques d'expositions
Auteurs : Jill Glessing | Artistes : John Akomfrah

Vidéo à trois canaux, Vertigo Sea propose un environnement immersif et panoramique qui s’appuie sur « un montage puissant » d’images fixes et en mouvement, ainsi que de sons juxtaposés et superposés, incluant musiques, enregistrements de la nature, chansons et textes en voix hors champ. Le récit que propose John Akomfrah fait de la mer, « espace d’histoire, de beauté et d’abondance », un « théâtre de désastre ». Ce sont les « forces humaines » qui ont provoqué cette transformation, selon ce que montre la succession d’images, entre l’évocation de l’esclavage et la pollution des eaux. En dépit des références à Géricault, Turner, Friedrich, Melville ou Woolf, « l’œuvre, écrit Jill Glessing, pousse le public à s’interroger sur sa relation contemporaine à la barbarie perpétrée au cœur même et à l’encontre de ce paradis aquatique. »

Richard Ibghy & Marilou Lemmens, Querelle entre deux puces pour savoir à qui appartient le chien sur lequel elles vivent — Noémie Fortin

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Critiques d'expositions
Auteurs : Noémie Fortin | Artistes : Richard Ibghy & Marilou Lemmens

Les œuvres vidéographiques, installatives et photographiques qui composent l’exposition née d’une résidence à la Fondation Grantham offrent « un portrait à la fois sensible et informé de l’utilisation, de la contamination et de l’appropriation des terres en milieu rural », selon ce qu’en conclut Noémie Fortin. Richard Ibghy et Marilou Lemmens poursuivent ici leur démarche basée sur le désir de matérialiser et de rendre « visibles » des concepts abstraits, voire des études censurées – le cas de l’œuvre L’affaire Louis Robert. Ils pointent aussi le contraste qui existe dans la culture de la terre, entre « violence et soins inhérents », comme dans la vidéo Herber, désherber. « Les pièces qu’ils y rassemblent offrent différentes portes d’entrée sur les enjeux de propriété et d’exclusion […], afin de susciter, note Noémie Fortin, une réaction affective et une réflexion critique. »

Rejouer le vivant – Amélie Giguère

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Recensions de publications
Auteurs : Amélie Giguère, Anne Bénichou

Spécialiste de la documentation artistique, Anne Bénichou se penche dans ce livre sur le reenactment – « recréation, reconstitution, reprise et autres formes de réactivation vivante d’œuvres [et] phénomènes culturels ». Elle y étudie des exemples variés qui lui permettent de faire des rapprochements a priori douteux, mais au bout du compte convaincants, selon ce qu’en a pensé Amélie Giguère. L’ouvrage présente les procédés de reenactment, pouvant être de l’ordre de l’immersion comme de la distanciation, revient sur des cas controversés en cette ère où l’appropriation est un acte répréhensible et pointe les choix des musées à « collectionner et patrimonialiser le vivant », en citant Marina Abramovic et ses reprises de ses propres performances. Le reenactment devient alors un document vivant, et c’est qui est enrichissant, selon Giguère. Ceci permet, observe-t-elle, « de s’émanciper des dichotomies au cœur des réflexions depuis vingt ans » : le live et l’enregistré, l’œuvre et sa documentation, l’original et ses copies, l’authentique et l’inauthentique.

Une histoire mondiale des femmes photographes — Claudia Polledri

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Recensions de publications
Auteurs : Claudia Polledri

Il y avait urgence d’élargir l’histoire de la photographie et le livre dont il est question ici répond à cette nécessité. Le panorama qu’il offre permet de prendre enfin conscience de l’apport des femmes qui ont exercé le métier de photographe, y compris celles qui ont œuvré en dehors des pays occidentaux, trop souvent les seuls à être considérés. « Sans être exhaustive, cette histoire de la photographie mondiale au féminin, en documentant le regard de l’autre, est à la fois remarquable et surprenante », note Claudia Polledri. À ses yeux, l’universalisme et le décentrement culturel prônés par Marie Robert et Luce Lebart peuvent servir d’exemple pour des recherches ultérieures. L’ambition du programme se mesure en chiffres : 450 images, 300 photographes, 160 autrices. Pour s’y retrouver, Polledri propose trois lectures possibles : les professions pratiquées, la photographie comme outil de lutte sociale et les questions identitaires.

Ron Jude, 12 Hz — Louis Perreault

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Recensions de publications
Auteurs : Louis Perreault | Artistes : Ron Jude

Ce livre photographique de Ron Jude « vibre sur la table », selon Louis Perreault, tant l’expérience sensorielle proposée déborde du cadre des images. L’auteur estime que Jude, incontournable dans l’univers de l’édition, arrive une fois de plus à innover et amorce ici un virage dans sa pratique : le paysage en est le sujet, la suite narrative des images y est moins déterminante et la stratégie en place fonctionne par accumulation plutôt que par juxtaposition. 12 Hz est « comme une composition musicale, écrit Perreault, chaque image agissant comme une piste sonore additionnée aux autres, vibrant à des fréquences différentes. Comme le compositeur devant la console de mixage, Ron Jude ajuste les niveaux de chaque piste, dosant l’abstraction, les textures, la reproduction de l’espace et des lieux. » La référence aux basses fréquences du titre suggère que les ondes sonores sont des forces qui façonnent les paysages, mouvements imperceptibles dont s’imprègnent les images aux tonalités sombres.

Bertrand Carrière, Apprendre la photographie par les livres — Serge Allaire

Ciel variable 117 - DÉCALÉ | Entrevues
Auteurs : Serge Allaire | Artistes : Bertrand Carrière

Auteur de nombreux livres photographiques en quarante ans de pratique, Bertrand Carrière se confie sur le processus derrière la rétrospective Solstice et révèle être arrivé à la photographie par le biais de publications imprimées. « Mon premier vrai contact, dit-il, a été dans les magazines et l’encyclopédie LIFE. Puis la découverte des livres fut fondamentale. Le premier que j’ai eu fut une petite monographie sur Henri Cartier-Bresson. » « J’ai appris la photographie dans les livres », insiste celui qui privilégie le livre pour le déploiement de ses séries. En amont de ce choix, c’est le travail d’organisation séquentielle des images, comme au cinéma, qui est à la base de son élan créatif. « On crée en retranchant. Si j’ai appris une chose avec la monteuse de mes films (…) c’est la façon de voir l’arbre (l’image) et la forêt (le livre, le film) en même temps : l’importance singulière de chaque image, de chaque plan, dans un tout qui prend sens. »

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